« Tous les jours, elles pleurent. Quand je les vois, elles me disent : « Papi, Papi, on veut revenir chez toi. Pourquoi on ne peut pas ? » »
Monsieur Mouama essuie ses larmes.
Ses petites filles de 9 et 4 ans vivaient chez eux depuis leur naissance. Elles étaient bien ensemble, avec monsieur Mouama et leur mamie.
Mais un jour, il a été décidé que leurs pères auraient leur garde.
Alors elles ont dû partir et être séparées, chacune chez un père qui ne s’était jamais occupé d’elles.
Monsieur Mouama vient me voir pour écrire un courrier à la juge des enfants. Lui et sa femme veulent récupérer la garde.
« Ce sont mes petites, vous comprenez », dit monsieur Mouama dans un sanglot.
Je comprends, monsieur Mouama.
Je comprends tellement.
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